Les usines du monde entier sont en difficulté : restrictions épidémiques, perturbations de la chaîne d'approvisionnement, pénuries de matériaux, hausse des coûts, retards de livraison.

Factories around the world are struggling: epidemic restrictions, supply chain disruptions, material shortages, rising costs, delivery delays. - Hangzhou Medasia Trading
WongDylan

L'activité manufacturière mondiale a été durement touchée par les goulots d'étranglement de la chaîne d'approvisionnement et la hausse des coûts, tandis que les épidémies et les coupures de courant (congestion des ports, réductions de la production d'usine et fiabilité des expéditions sont les plus faibles de l'histoire.


Les "restrictions électriques les plus strictes" ont frappé les usines chinoises et le transport par conteneurs a de nouveau été durement touché), entraînant des fermetures d'usines en Asie et des signes de ralentissement de la croissance économique en Chine.


Alors que l'activité économique s'est améliorée dans les pays où les épidémies de coronavirus Delta se sont calmées, la croissance a ralenti dans certains pays, car les pénuries de puces et les perturbations de l'approvisionnement affectent les pays qui ont encore du mal à se remettre du COVID-19.


La croissance manufacturière dans la zone euro et au Royaume-Uni reste forte, mais l'activité est affectée par des problèmes logistiques, des pénuries de produits et un resserrement de la main-d'œuvre, qui devraient persister et maintenir des pressions inflationnistes élevées.


Alors que certains goulots d'étranglement commenceront bientôt à s'atténuer, de nombreuses industries, en particulier celles qui ont besoin de semi-conducteurs, seront probablement confrontées à des perturbations pendant la majeure partie de 2022.
Cela suggère que l'activité économique pourrait être restreinte pendant un certain temps encore.
L'indice final des directeurs d'achat (PMI) manufacturiers d'IHS Markit est tombé à 58,6 en septembre contre 61,4 en août, tandis que l'indice PMI britannique a chuté pour le quatrième mois consécutif, passant de 60,3 à 57,1 (toute valeur supérieure à 50 indique une croissance)


Les usines d'Allemagne, la plus grande économie d'Europe, ont fonctionné presque sans interruption pendant le blocus pandémique affectant les services, mais les pénuries de biens intermédiaires et de certaines matières premières entravent désormais le développement industriel.
Son indice des directeurs d'achat a montré que la croissance du secteur manufacturier français était plus faible que prévu initialement, car les problèmes d'approvisionnement en matières premières ont exercé une pression sur l'industrie.


Ces goulots d'étranglement de l'offre ont exercé une pression sur le coût des matières premières pour les usines, les fabricants répercutant une partie des hausses de prix sur les clients et l'indice des prix à la production de la zone euro s'approchant d'un niveau record atteint cet été.
L'inflation dans la zone monétaire commune a bondi à un plus haut de 13 ans de 3,4% le mois dernier, bien au-dessus de l'objectif de 2,0% de la BCE, selon les chiffres officiels préliminaires publiés vendredi.
La croissance de la fabrication aux États-Unis a également faibli le mois dernier.

L'affaiblissement de la dynamique économique de la Chine a porté un nouveau coup aux perspectives de croissance de la région, l'indice officiel des directeurs d'achats publié jeudi montrant que l'activité des usines s'est contractée de manière inattendue en septembre en raison de restrictions plus larges de la consommation d'électricité. Guangdong, Jiangsu, Yunnan, Zhejiang... "La restriction de puissance la plus stricte de l'histoire" a balayé de nombreuses provinces, et certaines entreprises ont arrêté la production et limité la production, ouvrant de nouveaux défis pour l'exportation du commerce extérieur.

Les signes d'affaiblissement de la deuxième économie mondiale assombrissent les perspectives de ses voisins.

Bien que les restrictions à l'activité économique imposées par le coronavirus puissent être progressivement levées, la lenteur de cette situation signifie que l'Asie du Sud-Est ne peut plus le supporter.

L'économie de l'Asie du Sud-Est va stagner pour le reste de l'année en abandonnant le dédouanement et en débloquant la chaîne industrielle.

Les fabricants du Japon, la troisième économie mondiale, sont sous la pression des restrictions pandémiques et des perturbations accrues de la chaîne d'approvisionnement ainsi que des pénuries de matières premières et des retards de livraison, l'indice de ses directeurs d'achat marquant son rythme d'expansion le plus lent depuis février.

L'activité des usines à Taïwan a continué de croître, mais à son rythme le plus lent depuis plus d'un an, tandis que l'indice du Vietnam est resté inchangé.

Les indices des directeurs d'achat ont progressé en Corée du Sud, en Inde et en Indonésie.
Alors que l'indice des directeurs d'achat régionaux montre que les perturbations causées par la vague massive de virus dans la région s'atténuent, les commandes non exécutées continuent de s'accumuler, ce qui signifie que les pénuries d'approvisionnement qui en résultent dans les parties inférieures de la chaîne d'approvisionnement persisteront pendant un certain temps .

Les économies émergentes asiatiques, autrefois considérées comme des moteurs de la croissance mondiale, ont pris du retard sur les économies avancées pour se remettre de la douleur d'une pandémie. car les retards dans l'introduction des vaccins et une augmentation des cas de mutation delta ont sévèrement supprimé l'activité des consommateurs et l'activité de production en usine.

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